La montée au Galtz

Bonjour tout le monde,

Je vous ai trouvés en bonne forme lundi pour la balade à Odense. Profitons-en pour repartir aujourd’hui à la suite des Schtroumpfs. Ils nous emmènent au-dessus de Colmar, au Galtz.

Rappelez-vous, nous avions amorcé cette balade l’an dernier mais je n’étais pas arrivée au but à cause de ma cheville encore convalescente. Il a donc fallu y retourner.

Vers le Galtz

Chaussures de marche de rigueur même s’il n’y a aucune difficulté particulière …

Nous démarrons des Trois-Epis et empruntons cette fois-ci la route le long de laquelle s’élève des maisons d’un autre temps… Les Trois-Epis, classés station climatique, ont été un haut-lieu de villégiature et de pèlerinage.

Quelques photos plus loin, nous sommes au pied du Galtz. 

Encore un petit effort pour parvenir à la statue, érigée à 730 mètres !

Le monument, haut de 23 mètres dont 7,5 mètres pour le Christ, est surnommé “le Corcovado alsacien“, en référence au Christ rédempteur qui surplombe Rio de Janeiro car il est orienté vers la ville de Colmar qu’il semble bénir. 

Difficile de le prendre de face car il y a l’à-pic.

La première pierre a été posée durant l’hiver 1928/29 et la statue a été inaugurée le 14 septembre 1930 et bénie par Mgr Charles Ruch, évêque de Strasbourg.

Il est dédié aux victimes de la Grande Guerre 1914-1918, notamment ceux tombés sur les champs de bataille alsaciens. Il est aussi considéré comme un ex-voto de la part des survivants qui veulent ainsi manifester leur reconnaissance « au Sacré-Cœur de Jésus » et à « Notre Dame des Trois-Épis ».

Sur son piédestal, une statue de Notre-Dame des Trois-Épis. Elle tient trois épis de blé dans la main droite et un glaçon dans la main gauche.

L’idée de son érection émane du propriétaire de l’hôtel Notre-Dame à Ammerschwihr.

Durant l’hiver 1944/45, le monument est endommagé par les bombardements alliés car le Galtz sert de poste d’observation à l’occupant.

Pour le 500e anniversaire, en 1991, du pèlerinage des Trois-Épis, la statue et son piédestal sont restaurés.

Sur la plateforme le panorama s’offre sur Colmar, la plaine d’Alsace, la Forêt-Noire d’un côté, et en arrière vers les Vosges, Labaroche et les Trois-Épis. Mais comme c’est souvent le cas, la plaine d’Alsace est recouverte d’une chape de chaleur.

Il ne nous reste plus qu’à redescendre par le même chemin en semant des galets comme le Petit Poucet ses petits cailloux.

Nous passons devant la stèle de Félix Spitz, président du Club vosgien de Colmar de 1936 à 1966 et à qui l’on doit la réalisation des cartes touristiques des Vosges.

De retour aux Trois-Epis, c’est l’heure du goûter…

Je vous retrouve vendredi prochain pour un autre sujet.

D’ici-là prenez bien soin de vous.

Je vous embrasse.

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