A l’assaut du Hohengeroldseck # 1

Bonjour tout le monde,

 

Aujourd’hui, je vous emmène en balade à la suite des Schtroumpfs.

Mercredi, croyant échapper à la canicule, nous avons franchi la frontière pour nous rendre au château du Hohengeroldseck, dans la région de l’Ortenau.

 

Il va falloir grimper ! On y va ?

 

Un chemin, qui par endroits grimpe bien, long de 2 km, mène du parking au sommet du col de Schönberg jusqu’aux ruines du château de Hohengeroldseck. On n’est pas feinté …. les ruines se voient du parking !
Le cheminement commence tout d’abord sur la route, très peu fréquentée mais bien pentue et en plein soleil.
Il est ponctué par 9 panneaux et des sculptures en bois qui expliquent la vie au château au temps de la puissante famille des Geroldseck et proposent de petites activités pour les enfants.
Premier arrêt devant le panneau 1 « le chevalier ».

Après une montée sinueuse dans un pré, nous aboutissons au panneau 2, la chasse.

Le chemin continue à monter et devient caillouteux…Pas vraiment l’idéal pour ma cheville convalescente.
Panneau 3 : Siège ! Il s’agit de viser le château grâce à une catapulte.
A partir de là, le chemin grimpe toujours fort mais à l’abri du feuillage. C’est appréciable car il fait de plus en plus chaud.
Panneau 4 : Faisons connaissance avec le fou du roi ou bouffon qui était chargé d’amuser les invités dans les châteaux.
Dès le XIème siècle, on trouve des « fous à gage » dans les cours féodales. Il s’agit de monstres, de fous pathologiques ou de comédiens qui simulent la folie pour couvrir leurs pitreries. Peu à peu, des fous « professionnels » s’installent de façon fixe, en Angleterre notamment. En France, c’est en 1316, qu’est créé le premier office de bouffon. Geoffroy, le fol de Philippe V, devient en quelque sorte le premier fou fonctionnaire !
https://portrait-culture-justice.com/article-le-fou-du-roi-ou-comment-la-folie-peut-elle-eclairer-la-raison-87837493.html
Panneau 5 : Les armoiries : Le griffon, l’emblème des Gérolseck
Au moyen-Age, le griffon était souvent représenté dans les armoiries des chevaliers et des rois. On l’associe à la noblesse et au courage. On le reconnaît à son corps d’un aigle (tête, ailes et serres), greffé sur l’arrière d’un lion (abdomen, pattes et queue) et muni d’oreilles de cheval.
Panneau 6 : Oser mettre sa main …. Les chevalier sont courageux…..L’es-tu aussi ?
La Schtroumpfette est courageuse et n’a peur de rien ! Mamie bien moins car elle n’y a pas mis la main mais s’est contentée de faire des photos.

Panneau 7 : Les fortifications
Le château a été détruit par les troupes françaises en 1689.
Schtroumpfette l’a reconstruit !

 

La dernière étape sera l’entrée du château. Je vous propose de vous reposer un peu. Nous repartirons en balade la semaine prochaine.

Je vous retrouve lundi – j’espère aux aurores – mais nous n’irons pas au Danemark. Le voyage de 2010 peut attendre un peu. Je préfère vous parler de nos sorties alsaciennes et lot-et-garonnaises récentes avec les Schtroumpfs.

Je vous embrasse.

Photos personnelles non libres de droit.
Merci de m’envoyer une demande par le formulaire de contact si vous voulez utiliser l’un ou l’autre cliché. Je me ferai un plaisir de le partager avec vous.

Texte et légendes rédigés avec les informations glanées sur le net et les documents en ma possession.

18 Thoughts on “A l’assaut du Hohengeroldseck # 1

  1. L’accès à ce château se mérite et le côté ludique du parcours aide sûrement à trouver le chemin moins long.
    Comment va ta cheville depuis ?
    Bonne soirée. Bisous

  2. Sympa le chemin bien conçu pour avoir envie de continuer. J’aime bien ces balades natures qui permettent aussi d’apprendre surtout quand on les fait avec les enfants. Les chemins caillouteux sont toujours à prendre avec prudence bien entendu surtout en descente ! Les gamins eux peuvent toujours descendre sur les fesses mais nous ?! Bisous et une douce fin d’après-midi

  3. Bonsoir Lavandine,
    Merci de penser à nous, mais pas besoin de me reposer je te suis depuis on siège devant mon d’ordi. Jolie visite qui semble appréciée malgré la chaleur. Bonne soirée et bonne fin de semaine. Bisous. Huguette

  4. Bonsoir Lavandine,
    Merc pour ce beau partage sur cette montée auprès des ruines de ce château couronnant, à 545 m d’altitude, le Schönberg sont parmi les plus belles de la Forêt-Noire. La vue du haut des vestiges englobe une large étendue.
    bonne soirée
    et bon weekend
    Amitiés

  5. Merci de nous avoir emmené avec toi.
    Bon d’accord, ce n’était pas vraiment fatiguant pour nous mais appréciable quand aux découvertes historiques.
    Bises de Mireille du sablon

  6. Ca monte dur ! mais ces petites haltes permettent de se ressourcer un peu, d’oublier la fatigue et de voir ce qui v a être proposé à la prochaine étape. Bises. FRANCOISE

  7. Une belle balade avec les enfants…. mais ça grimpe, dis-donc ! et il va falloir redescendre et avec les cailloux, ce n’est pas plus facile (attention aux chevilles et aux genoux)… Moi, depuis ma double fracture de métatarses du pied gauche, je fais attention….
    En tout cas, les enfants ont eu l’air d’apprécier !
    Très bonne journée et gros bisous.

  8. Eh ben moi j’suis monté jusqu’en haut avec toi sans fatigue et j’ai même pas chaud ! 😁
    Et j’ai pas compris pourquoi, puisque t’as encore mal à la cheville, t’as pas utilisé la catapulte pour monter d’un seul coup direct au milieu du château ! Bon, y a la réception qui risque d’être un peu en vrac, mais qui ne tente rien, hein… 😂
    Une belle balade en tout cas et y a plus qu’à attendre pour voir si le château vaut le coup d’oeil !
    Bisous et bonne fin de journée

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