En balade entre Lot et Dordogne : Les cabanes du Breuil # 16

Coucou les “zami(e)s”,

 

 

Bon lundi ! Une nouvelle semaine commence. J’espère qu’elle sera bonne pour tout le monde.

 

A mes nouveaux abonnés 2024. J’espère que la Lorgnette répondra à vos attentes et ne vous décevra pas.

N’hésitez pas à vous faire connaitre grâce au bouton “Pour nous contacter” (bandeau sous la photo), même si vous ne commentez pas.

 

 

Un grand Merci aussi à vous tous qui passez sur la Lorgnette en déposant ou pas un commentaire. Je les lis toujours avec grand plaisir.

Au fil de nos échanges, des liens se créent.

 

Aujourd’hui, je vous propose de poursuivre notre balade en Dordogne. (qui fait partie de notre circuit Lot).

Nous avons quitté Sarlat le dimanche matin sous un grand soleil pour une prochaine étape à Saint-André-d’Allas.

Nous nous arrêtons aux cabanes du Breuil, une visite qui m’a beaucoup plu même si au final, il n’y a pas grand-chose à voir.

Seules cinq cabanes sont d’origine. Les autres sont des constructions récentes destinées à expérimenter ce type de constructions.

L’origine des cabanes reste un mystère. On sait cependant qu’elles ont servi d’habitat rural aux bénédictins de Sarlat jusqu’au milieu du XVème siècle.

Aux XVIIIème et XIXème siècles, elles étaient utilisées comme ateliers par des artisans.

En France, il existe plus de 50 appellations pour nommer les cabanes : bories, capitelles, cazelles, gariottes …

 

Je vous laisse regarder les photos légendées.

 

Depuis 1949, les cabanes font partie d’une petite ferme de 15 hectares encore en activité.
Non visitables, trois cabanes jumelées. De l’extérieur, on a l’impression qu’il n’y en a qu’une mais à l’intérieur, elles ne communiquent pas et il faut sortir de l’une pour entrer dans l’autre.
La cabane du cochon était l’atelier d’un tisserand qui fabriquait des articles à base de chanvre.
Quand les hommes y habitaient, elle était vide. Il y avait un feu au milieu, les animaux autour. Les hommes dormaient à l’étage sur un plancher. Seules subsistent les poutres.
Le ciment a été rajouté par le premier propriétaire ainsi que les crochets fixés dans la voûte (petits traits noirs). Ils permettaient de suspendre le tabac à sécher.
La cheminée date de 1988. Elle a été rajoutée pour mettre en valeur les vieux objets des grands-parents.
La cabane du berger ou de la vigne, est une cabane typique du Périgord. Ces cabanes servaient uniquement à remiser les outils ou à abriter les hommes. D’ailleurs contrairement aux cabanes d’habitation, celles-ci n’avaient qu’une seule épaisseur de toit.
Le grand-père construisait des cabanes avec des brandes pour abriter son matériel agricole. La brande est un végétal poussant dans les sous-bois de pins et de genévriers. On la coupe en hiver et ensuite, elle doit sécher au moins un mois pour pouvoir l’utiliser.
Le restant du site est consacré au chantier réalisé dans un but culturel et scientifique afin de trouver la technique de construction en pierres sèches.
Ces cabanes jumelles ont été créées dans un but culturel. Elles ne seront pas finies.

 

Lorsque nous quittons le site, il est temps de déjeuner. Si vous souhaitez lire l’intégralité de la visite, il suffit de cliquer ICI.

Nous poursuivrons notre balade d’ici quelques jours.

D’ici là profitez de tous les moments agréables que nous offre la vie.

Je vous embrasse.

Photos personnelles non libres de droit.
Merci de m’envoyer une demande par le formulaire de contact si vous voulez utiliser l’un ou l’autre cliché. Je me ferai un plaisir de le Rien partager avec vous.

Texte et légendes rédigés avec les informations glanées sur le net et les documents en ma possession.

63 Thoughts on “En balade entre Lot et Dordogne : Les cabanes du Breuil # 16

  1. Très intéressant, ce billet. Ces cabanes sortent tout droit des histoires de bergères et de princes. Je ne pensais pas qu’elles puissent encore exister. Astucieuses, quand même, même si rudimentaires.
    Gros bisous

  2. Une jolie découverte, ces cabanes ont toutes leur utilité, passée ou présente, et forme un très bel ensemble. C’est une visite qui m’aurait enchantée !
    A bientôt, bises. =mireille=

  3. Que c’est beau. Je voulais y aller, mais mon ex mari ne voulait pas. Comme je regrette, je me serais régalée. Cela confime que c’est un imbécile et que j’ai bien fait de le quitter… Enfin, grâce à toi, je prends conscience de ce bel endroit. Bisous

  4. Je découvre cet endroit et regrette de ne pas être allée le voir quand j’étais en vacances dans le Périgord…mais il y a tant de choses à découvrir partout!
    Bises du soir
    Mireille du sablon

  5. Bonjour Lavandine
    Je connais l’endroit de réputation mais n’y suis jamais allée, j’espère visiter ces cabanes un jour …
    Merci pour le partage
    Bises, bonne soirée

  6. Coucou,
    eh bien quelle découverte, je connais Sarlat pour y être passée plusieurs fois avec mes parents, mais je ne connaissais pas ces cabanes.
    Merci pour tes infos sur chacune d’elles, vraiment des constructions très originales, bien pensées, avec des fonctions différentes.
    Merci de ta réponse à mon commentaire sur les chapelles bretonnes !
    J’espère que tu reçois bien mes notifications car plusieurs copinautes me disent les retrouver en spams.
    Belle semaine, gros bisous.
    Lylou

    1. Pas de notifications mais je ne suis pas abonnée hihihi
      Mais je sais que j’ai 4 articles à lire chez toi !!! Tu vois je te piste. Et je passerai sans aucun doute encore aujourd’hui.
      Si avec tes parents, tu étais petite, alors je pense que les cabanes n’éraient pas encore ouvertes à la visite.

      Bon mardi.
      Bisous
      Lavandine

  7. Publication très intéressante, Lavandine !
    Cela me rappelle le village des chaumières en Bretagne, là où nous allons emmener mon amie américaine au mois de Juin.
    A côté de chez moi, il y a une maison de cantonniers et des maisons des vignes, j’aime bien aussi.
    Merci pour ce beau partage !
    Gros bisous

  8. Une visite super dépaysante ; je ne savais pas qu’il y avait ce genre d’habitations dans cette région. J’ai visité seulement les bories près de Gordes dans le Vaucluse.
    Bonne semaine ; bisous / Nicole

  9. Un superbe reportage. J’ai toujours aimé ces “cabanes” Leur forme ronde doit avoir quelque chose de protecteur qui m’attire.
    Elles sont à taille humaine si l’on peut dire. Dans mon petit village provençal qui entoure ma crèche, j’ai bien sûr une borie!
    Un de mes rêves est d’aller dans les Pouilles loger dans un trullo. Pas à Alberobello, mais dans la campagne où beaucoup ont été restaurés.
    Bonne semaine, Lavandine.
    Gros bisous

    1. Nous aussi, une bories achetée à Fontaine de Vaucluse. Tiens je n’avais pas pensé aux trulli. Par contre, je n’aurais pas su les situer en Italie. Moi j’aimerais bien dormir dans un pigeonnier et un moulin.

      Bon mardi.
      Bisous
      Lavandine

  10. Bonjour Lavandine,
    De belles photos sur ce lieu dont encore aujourd’hui son appelation reste un mystère car elles n’existent pas sur le cadastre sous le nom de lee Breuil mais Calpalmas
    L’appellation « Cabanes du Breuil » a été popularisée, soit sous sa forme première, soit sous la variante « Bories du Breuil »2, par la revue Périgord Magazine dans les années 1970 et plus généralement par la littérature touristique régionale, sans oublier les cartes postales à partir des années 1980 .
    bonne journée
    amitiés

  11. voilà encore une visite très très intéressante et si
    on descend dans ce coin c’est sûr qu’on ira découvrir en vrai ce magnifique patrimoine.
    merci pour le partage et bonne journée…ici ça souffle encore beaucoup ce matin
    bisous

  12. J’aime beaucoup ton article sur les cabanes !
    Les découvrir en vrai, doit être chouette (OK ce ne sont pas des chouettes)…
    La Dordogne est une belle région où il me plairait de retourner !
    Bonne semaine entre cure et visites.
    Bisous

  13. Un endroit dont j’entends souvent parler mais où je ne suis jamais allée. Toutes ces cabanes en pierre sont magnifiques et superbement mise en valeur par les reconstitutions. Merci pour le partage de tes jolies photos. Bisous et une très belle semaine

  14. Si ma mémoire est bonne, je crois que je suis allée voir ces cabanes quand ma fille avait 5 ou 6 ans (elle va en avoir 47)… il y avait une petite ferme et j’avais acheté des fromages… En tout cas, si ce n’était pas là-bas, les cabanes étaient identiques…
    Très bonne journée et gros bisous.

    1. Vu les années qui se sont écoulées, tu peux bien avoir quelques trous de mémoire ..
      Actuellement pas la possibilité d’acheter des fromages mais quelques babioles de musée.
      Bon mardi.
      Bisous
      Lavandine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.